Que faut-il entreprendre lorsqu’on souhaite réclamer une indemnisation ?
Tout d’abord, il faut préciser que cette démarche d’indemnisation suppose que la période critique, sur le plan médical, se soit éloignée.
Évidemment, la première préoccupation pour une victime est tout naturellement celle de son rapide rétablissement ou de sa consolidation, c’est-à-dire de la stabilisation de son état.
Pourtant, voici quelques conseils qui supposent un peu d’anticipation.
S’adjoindre les conseils de professionnels compétents
Faire le choix d’un Avocat en dommage corporel ainsi que celui d’un médecin-conseil est important.
Cette collaboration constitue un véritable tandem :
- l’Avocat défendra votre dossier sur le plan juridique, procédural et juridique et de l’indemnisation ;
- le médecin interviendra sur le plan médico-légal et notamment sur la notion d’imputabilité des doléances issues de l’accident.
Il est essentiel d’être bien accompagné(e) à ces deux titres : c’est la clé d’un dossier d’indemnisation bien ficelé.
Par ailleurs, vous pouvez rapport l’évènement à votre assureur ; en fonction de vos garantie, vous pourriez avoir droit à de l’assistance.
Anticiper l’expertise médicale
Il est indispensable de réunir un dossier médical complet : compte-rendus, ordonnance, bilan de kiné etc.
L’expertise médicale ne doit pas être improvisée.
De plus, l’ensemble des pièces doit avoir été communiqué aux parties pour un débat contradictoire (dans lequel tous les documents sont débattus entre les parties).
Plus il sera complet, plus ce sera éclairant pour les médecins en présence (Expert amiable ou judiciaire et médecins-conseils).
L’Avocat en dommage corporel prépare son client pour cette étape déterminante qui peut se révéler difficile pour la victime.
Afin d’anticiper l’expertise, un questionnaire peut être rempli par la victime et / ou ses proches.
Il s’agit notamment de décrire de manière très pratique les conséquences listées dans les préjudices établis dans la nomenclature Dintilhac.
Par exemple, on demande à la victime de décrire le déroulé d’une journée, les conséquences de l’accident sur les loisirs ou encore sur la vie sexuelle de la victime.
Un rendez-vous avec le médecin-conseil permet de finaliser le dossier de la victime en vue de l’expertise.
Rassembler les pièces de préjudices non médicales
Tous les frais et dépenses liés au dossier doivent être précieusement conservés.
La raison ? Tous ceux-ci peuvent être remboursés à la victime (si justifiés).
Quelle suite ?
Une fois s’être bien entouré(e), se pose la question de la possible indemnisation amiable ; ce n’est qu’en cas d’échec, et sur décision de la victime uniquement, que le dossier s’orientera vers la voie judiciaire.
N’hésitez pas à vous référer à l’onglet outils où je détaille les « premiers réflexes » et une « boite à outils ».
Il faut notamment absolument se garder de signer de quelconques documents en l’absence d’aval de l’Avocat en dommage corporel.
Pour toute question vous concernant ou concernant un proche, vous pouvez prendre contact avec mon cabinet.