Il se définit par des propos ou comportement agressifs à répétition à l’égard d’un élève perpétrés par un élève ou plusieurs.
Cela comprend moqueries, brimades, humiliations et insultes qui ont pour conséquence une dégradation des condition de la vie de la victime.
Il s’agit d’un délit et est donc puni par le Code pénal.
Dans les cas les plus extrêmes des peines de prison peuvent être appliquées aux mineurs de plus de 13 ans.
Un fléau d’ampleur
Une récente enquête fait état d’un enfant par classe concerné par le harcèlement scolaire.
En effet, un questionnaire d’autoévaluation anonyme soumis aux élèves du CE2 à la terminale permet de déterminer que cela concernerait un taux compris entre 4 et 6 % selon la classe d’âge.
La France compte 12 millions d’élèves.
Cela représente donc environ 600.000 élèves, c’est donc loin d’être négligeable.
L’évaluation par auto-questionnaire sera désormais annuelle ; en cas d’information préoccupante, le caractère anonyme pourra être levé (sans qu’il soit précisé comment).
Ce chiffre est suivi de celui d’une note du Ministère de l’éducation nationale qui pointe une hausse des incidents en milieu scolaire.
Une bombe à retardement
Les victimes de harcèlement semblent marquées à long terme.
Les conséquences sur la scolarité et sur les relations sociales peuvent être catastrophiques.
Les risques de dépression et d’anxiété sont majeurs ; l’estime de soi est drastiquement réduite.
Même à distance des épisodes, il est noté que les conséquences s’installent dans le temps.
Ceci peut être mis en évidence grâce à expertise médicale.
Pourtant, il semble que la réaction des adultes en présence soit cruciale et puisse mettre un terme à l’enfer que vivent les victimes.
Une prise de conscience
A la suite de précédents dramatiques, il semblerait que le Ministère se soit finalement saisi du sujet.
Outre le questionnaire annuel, une nouvelle indemnité viendra rémunérer les infirmiers et assistants sociaux qui interviennent dans la lutte contre le harcèlement.
Les équipes enseignantes réclament quant à elles les formations adéquates pour être en mesure de venir en aide aux élèves en souffrance mais surtout de pouvoir détecter les situations problématiques.
Espérons que des budget seront prochainement mis à profit pour financer ces formations pour le bien des écoliers, collégiens et lycéens.
Il est toujours possible de porter le dossier sur le plan judiciaire, non seulement pour faire condamner les auteurs mais également pour obtenir une indemnisation des frais provoqués par le harcèlement scolaire.
Pour tout conseil sur l’aide juridique à mettre en place concernant un proche, prenez contact avec le cabinet.